Wikiprogress Africa

mercredi 20 novembre 2013

eLearning Africa 2014: 9e conférence internationale sur les TIC appliquées au développement, à l'enseignement et à la formation

eLearning Africa est l’événement de réseautage majeur destiné à améliorer l’éducation et la formation africaines par le biais des TIC. Cette conférence annuelle, la plus importante en son genre, se déroule sur trois jours (du 28 au 30 mai 2014) et représente un moment incontournable pour tous ceux qui souhaitent nouer des contacts et des partenariats à la fois multinationaux et interprofessionnels tout en renforçant leurs connaissances, expertises et compétences.

eLearning Africa est hébergée en 2014 par le Ministère ougandais des TIC au Speke Resort de Kampala. Cette conférence réunira :

  •    500 experts en eLearning, décideurs de haut niveau, praticiens, chercheurs et parties prenantes.
  •    Plus de 300 intervenants ainsi que 60 sessions et ateliers parallèles abordant tous les plus grands sujets, développements et tendances de l’eLearning
  •     4 sessions plénières enrichissantes animées par des conférenciers experts de renommée mondiale.
  •    Plus de 60 exposants et sponsors présentant les meilleurs produits et services du marché.

Appel à propositions
Nous recherchons des histoires, des expériences, des recherches, des idées et des expertises qui dressent le portrait complexe et stimulant des TIC pour le développement, l'éducation et la formation en Afrique, sous le thème général suivant « Frontières Ouvertes sur l´Avenir ».

Riche en ressources et dotée d’une population jeune, l'Afrique peut, à présent, regarder l'avenir avec confiance.
À une époque où, même dans certaines des économies les plus avancées du monde, les diplômes et les qualifications ne peuvent garantir l’accès à l’emploi, comment les Africains peuvent-ils acquérir les compétences nécessaires leur permettant, non seulement de réussir sur le marché local, mais aussi de façonner et diriger le marché mondial ? Comment créer un environnement qui récompense l'entrepreneuriat et encourage l'innovation africaine ? Comment inciter les partenariats productifs entre gouvernements et secteur privé ? 

Comment peut-on faire que cette croissance soit durable et inclusive, et comment peut-on, en somme, profiter au maximum de la croissance économique d‘aujourd’hui afin de poser les fondements solides de demain ?
Les investisseurs internationaux se tournent désormais vers ce continent qui offre un grand potentiel. Aussi, l´Afrique se voit-elle confrontée au débat important sur la manière de tirer le meilleur parti de ce nouveau climat d’opportunités et de bâtir ainsi un nouveau récit.

La majorité des Africains ne pourra profiter pleinement des avantages de la croissance économique que si certains défis, encore persistants, sont relevés : il faudra, avant tout, parvenir à résoudre le problème des barrières artificielles entravant le commerce, gérer et anticiper les changements, s'assurer que l'investissement étranger respecte bien les objectifs de développement durable et enfin, s’assurer que l'éducation, le développement des compétences et le leadership soient au centre des priorités.

Vitales pour l’avenir de l’Afrique, ces interrogations seront au cœur de l’agenda d’eLearning Africa 2014.
Sous le thème global: «Frontières Ouvertes sur l´Avenir», l’événement traitera des thématiques suivantes:
  •       Les TIC et leur impact en Afrique
  •       Financer l’éducation
  •      Accroître l´extensibilité des infrastructures
  •      Échange de connaissances pour de meilleures pratiques : comment les TICs peuvent-elles approfondir les expertises dans une variété de secteurs où se côtoient développement, éducation et formation ?
  •       Formations initiale et continue des éducateurs
  •      Recherche. Méthodes, projets pilotes, données et rapports : diffuser études et solutions essentielles au progrès.
  •       TIC pour la pédagogie

La date limite de soumission est fixée au 15 janvier 2014.


Pour davantage d'informations sur cet évènement, veuillez visiter le site web ici

Une vie urbaine de qualité: comment en faire une réalité?


« Une vie urbaine de qualité: comment en faire une réalité? »
L’importance des mesures, des politiques publiques et de la mise en œuvre.

Vous êtes invités à participer à la discussion sur la « Qualité de la vie urbaine en Amérique latine » organisée par Ethos Laboratorio de Políticas Públicas, el Seminario Satisfacción Subjetiva con la Vida y la Sociedad (SAVISO)-UNAM-IIS, International Transport Forum, OCDE Mexico, le directorat sur la gouvernance publique de l’OCDE (GOV), el Núcleo de Estudios Metropolitanos del Instituto de Estudios Urbanos y Territoriales de la PUC-Chile, Wikiprogress and Wikiprogress América.

 La discussion en ligne sera une occasion pour discuter et réfléchir sur les meilleures pratiques, les recherches pertinentes et les expériences sur ce sujet. Le débat commencera ce 21 novembre à 09 :00 et se poursuivra jusqu’au 5 décembre à 16 :00 (GMT) et sera axés sur les questions suivantes :

  •     Pourquoi est-il important d’inclure les considérations sur la qualité de la vie, le bien-être et le « droit à la cité » dans les politiques publiques urbaines?
  •      À quoi ressemble une ville où il fait bon vivre? Quelles sont ses caractéristiques (parcs, événements sociaux, transport…etc)
  •      Quels indicateurs devons-nous considérer pour mesurer et évaluer la qualité de vie urbaine?
  •      À l’heure actuelle, quelles sont les politiques publiques, programmes sociaux et stratégies de développement urbains qui visent à améliorer la qualité de vie urbaine en Amérique latine? Qui doit être en charge de leur mise en application?

Nous vous invitons à laisser vos commentaires en Espagnol, Anglais ou Français dans la section « Contribuye » de la page de discussion. Pour participer, cliquez ici.

Sur Twitter, suivez l’évolution des débats avec les mot-dièses #CalidadDeVida et #Bienestar et utilisez ce lien : http://bit.ly/1gR9ojk.

 De même, nous vous invitons à visiter le blog (http://wikiprogressal.blogspot.com) pour consulter les contributions des spécialistes de même que la page Facebook: https://www.facebook.com/WikiprogressAmericaLatina.


Quality Urban Life: how to make it a reality?


INVITATION

“Quality Urban Life: how to make it a reality?”
The importance of measurement, public policy and implementation



You are invited to join the discussion on “Quality of Urban Life in Latin America”, hosted by Ethos Laboratorio de Políticas Públicas, el Seminario Satisfacción Subjetiva con la Vida y la Sociedad (SAVISO)-UNAM-IIS, International Transport Forum, La OCDE Centro de México, OECD Public Governance Directorate (GOV), el Núcleo de Estudios Metropolitanos del Instituto de Estudios Urbanos y Territoriales de la PUC-Chile, Wikiprogress and Wikiprogress América.

This online discussion will be a unique opportunity to reflect and exchange best practices, relevant research and experiences on the topic. The debate begins on the 21 November 09:00 and continues until 5 December 16:00 (GMT), focusing on the following questions:

  1. Why is it important to incorporate considerations of quality of life, well-being, liveability and “Right to the City” in urban public policy?
  2. What does a liveable city look like? What are its characteristics? (e.g. parks; social events; transport; etc.)
  3. Which indicators should we consider in order to measure and evaluate the quality of urban life?
  4. What are some current public policies, social programs and urban development strategies aimed at improving the quality of urban life in Latin America?
  5. What additional public policies could be incorporated to improve the quality of urban life? Who should be in charge of implementing them?

We invite you to leave your comments in Spanish, English or French in the section entitled “Contribuye” of the discussion webpage. To participate, click here.

In Twitter, you may follow the hashtags #CalidadDeVida and #Bienestar and use the shortlinkhttp://bit.ly/1gR9ojk.

Also, check out the blog for longer contributions from specialists: http://wikiprogressal.blogspot.com, as well as the Facebook page: https://www.facebook.com/WikiprogressAmericaLatina.

jeudi 14 novembre 2013

Can We Really End Poverty? A debate on the Future of Development

At the 2000 UN Millennium Summit, the largest ever gathering of world leaders pledged to work together to help the world’s poorest people. They agreed on a set of targets that became known as the Millennium Development Goals (MDGs). The deadline they set themselves to meet these was 31 December 2015.

With just over two years until the MDGs expire, how much progress has been made and what should happen next?

There have of course been successes: the world has already met the first MDG target of halving the world’s population living in extreme poverty (on less than USD 1.25 per day). But 1.2 billion people are still living in extreme poverty and vulnerability remains high. At the same time, problems in measuring poverty present barriers to effective policy making.
Progress has also been uneven – not all countries, regions, age groups, social sectors or genders have benefited equally from the advances that have been made. The truth is, the quality of life has not improved for all.

This December, the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) will launch their new report on Ending Poverty. To coincide with this, Intelligence Squared will host a panel of experts to discuss the key issues that the report raises. How should we measure poverty? What can we learn from local solutions for tackling poverty? How can the fast progress made by middle-income countries like China provide lessons for Africa? How can we be “smarter” about how we use aid flows? How do we ensure that the next set of goals will be not just about “getting to zero” poverty, but about staying there?

On 5 December, thought-leaders from the world’s leading development think tanks, the OECD, civil society and national governments will offer different perspectives on these questions, and discuss what an international development framework could look like beyond 2015.


Watch the debate live-stream from 7pm-8.30pm on 5th December.

Speakers
  • Sabina AlkireDirector at the Oxford Poverty and Human Development Initiative (OPHI), University of Oxford 
  • Jamie DrummondExecutive Director and Head of Global Strategy at ONE 
  • Homi Kharas (via Google+ Hangouts), Executive Secretary of the UN High Level Panel on the post-2015 development agenda. Senior Fellow and Deputy Director for the Global Economy and Development program at the Brookings Institution 
  • Priyanthi FernandoExecutive Director for the Centre for Poverty Analysis (CEPA) in Colombo, Sri Lanka
  •  Erik SolheimChair of the OECD Development Assistance Committee and Former Minister of the Environment and International Development, Norway     

lundi 11 novembre 2013

Social Entrepreneurs Transforming Africa Fellowship

Social Entrepreneurs Transforming Africa (SET Africa) is a fellowship program for young social entrepreneurs from across Anglophone Africa. SET Africa provides these young leaders with training, networking, and funding opportunities. The programme is managed by the Makerere University Business School (MUBS) Entrepreneurship Centre in Kampala, Uganda. SET Africa is part of the YouthActionNet® global network of 16 institutes supporting 889 young social entrepreneurs around the world who are impacting 1.3 million lives annually.

SET Africa now invites applications from young social innovators in Anglophone Africa who are founders or co-founders of ventures with a social mission to apply for the SET Africa fellowship run by MUBS. Fellows under this programme will be trained in entrepreneurship and leadership. They will also receive funds to help grow their social enterprises and implement activities to achieve their vision.

The SET Africa programme is managed in collaboration with MUBS, the International Youth Foundation, The MasterCard Foundation, and the United States Agency for International Development (USAID).

What Kinds of Ventures Are We Are Looking For?
a)      Ventures led by youth between 18 and 29 years old that are making a difference in their community.
b)      The venture should have at least one year of impact in the community.
c)      The venture should be able to demonstrate evidence in addressing social problems such as improving access to services like education, finance, health, counseling,  capacity building, helping households increasing incomes, helping children grow in a good environment etc.
d)      The venture can be a non-profit, for-profit, or hybrid business model.

Eligible Applicants:
a)      Must be a founder or co-founder of a social venture.
b)       Should be a citizen from an Anglophone Country (See list of Countries).
c)      Should be between 18 – 29 years by February 24, 2014.
d)       Can demonstrate innovative approaches in addressing social problems.
e)      Should be proficient in English
f)       Must be willing and able to attend a leadership retreat in Kampala, Uganda.


For more information, click here.

jeudi 7 novembre 2013

Comment va la vie? Se recentrer sur les citoyens

Ce blog de Martine Durand, Chef Statisticien et Directrice de la Direction des Statistiques de l'OCDE, fait partie du focus de Wikiprogress pour le mois de novembre sur le nouveau rapport Comment va la vie?

Mesurer le bien-être est d’autant plus important aujourd’hui, que nos économies et sociétés sont nombreuses à être frappées par la crise financière mondiale. Afin d’en comprendre les conséquences sur la vie des citoyens et de développer des stratégies visant ceux qui en ont le plus souffert, il est nécessaire de regarder bien au-delà de la production économique ou des marchés financiers.   


 La crise financière mondiale a réduit le bien-être matériel des individus 
De nombreux travailleurs ont perdu leur emploi depuis le début de la crise en 2007 et les niveaux de revenu ou de richesse de nombreux ménages ont stagné, voire baissé. Depuis le début de la crise, près de 15 millions de personnes supplémentaires sont aujourd’hui sans emploi dans la zone OCDE. Le nombre de personnes sans emploi depuis plus d’un an a atteint les 16 millions. De plus, entre 2007 et 2010, la pauvreté (relative) de revenu a augmenté dans la plupart des pays de l’OCDE, notamment parmi les enfants et les jeunes. L’insécurité économique et la pression financière croissantes ont particulièrement affecté les ménages à faible revenu et les moins instruits. 

La confiance envers les institutions a baissé 
D’autres dimensions du bien-être des citoyens ont également souffert de la crise. La satisfaction à l’égard de la vie a considérablement baissé dans les pays les plus sévèrement touchés, tels que la Grèce, l’Italie et l’Espagne. Dans ces pays, les niveaux de stress et de préoccupation tels que constatés par les individus ont augmenté de manière considérable.. Le capital politique des pays a été sévèrement ébranlé : seuls 40% des citoyens de l’OCDE font confiance à leurs gouvernements nationaux – soit le niveau le plus bas depuis 2006. Dans les pays les plus touchés par la crise,  les citoyens ne sont qu’entre 1 et 3 sur 10 à faire confiance à leur gouvernement, un ratio qui a été divisé par plus de moitié depuis le début de la crise.   
De nouvelles formes de solidarité et d’engagement sont apparues 
Dans certains pays, les réponses à la crise ont dépassé la sphère politique publique et ont pris la forme d’une solidarité interpersonnelle plus importante avec des formes variées de participation civique à l’échelle des communautés locales. Malgré une plus grande difficulté à procurer de l’aide financière, un nombre croissant de personnes ont déclaré apporter leur soutien non financier aux autres et avoir offert de leur temps pour aider des personnes dans le besoin au sein de leur communauté. Les familles ont également été des sources de soutien à la fois financier et en nature. Elles ont aussi été un filet de sécurité important, par exemple pour les jeunes éprouvant des difficultés dans leur recherche d’emploi. 
Les indicateurs de bien-être offrent une nouvelle perspective pour l’élaboration de politiques 
Les indicateurs de bien-être peuvent apporter une perspective nouvelle et plus large aux décideurs politiques sur les dimensions qui comptent le plus pour les citoyens. Certaines de ces dimensions telles que l’emploi, la santé ou l’éducation sont depuis longtemps inclues dans leur programme. Mais d’autres indicateurs, mesurées à l’échelle individuelle ou  à celle des ménages, ainsi que leur distribution au sein des groupes de la population, peuvent offrir un nouvel aperçu de la qualité de vie des citoyens. Cette nouvelle édition de Comment va la vie explore en détails deux problématiques du bien-être qui peuvent apporter un nouvel éclairage pour le développement des politiques publiques : les inégalités de bien être entre les hommes et les femmes et le bien-être sur le lieu de travail.   

Les femmes et les hommes peuvent-ils tout avoir? 
Comprendre dans quelle mesure le bien-être varie au sein de la population, et pourquoi, est essentiel afin d’élaborer des politiques plus ciblées et efficaces. Malgré de larges progrès vers une plus grande égalité entre les hommes et les femmes ces dernières décennies, le genre reste un déterminant important de l’inégalité de bien-être dans de nombreux pays. Mais contrairement à l’impression que dresse un portrait uniquement économique de la situation, la question de l’égalité entre les sexes n’est pas uniquement une question de femme. Les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes dans les pays de l’OCDE, par exemple, et elles sont généralement plus instruites. Cependant, les femmes déclarent un état de santé moins bon que celui des hommes ; ont de moins bonnes perspectives professionnelles ; et ont moins de connexions sur lesquelles compter lorsqu’elles cherchent un emploi. Les femmes ressentent  également plus d’émotions négatives  que les hommes. 

Le bien-être au travail: l’importance des emplois de qualité 
Pendant longtemps, les priorités politiques se sont principalement concentrées sur la création d’emplois, l’objectif étant de proposer un travail à chaque personne souhaitant travailler. Cependant, la plupart des individus passent une grande partie de leur vie au travail et ce qui se passe sur le lieu de travail est donc un élément essentiel de leur bien-être. Avoir un bon travail, ou un travail de qualité, ne se limite pas à un salaire élevé ou une carrière dynamique; il s’agit également de travailler dans un environnement propice à l’épanouissement personnel et dans lequel les employés se sentent impliqués. L’autonomie au travail et des objectifs de travail clairement définis conditionnent l’engagement des employés et influent sur leur bien-être. Des pratiques d’encadrement respectueuses ainsi que le soutien de ses collègues sont également importants. Dans ces conditions de travail, il est plus aisé de gérer la pression ainsi que d’assumer des emplois plus exigeants émotionnellement. Ces conditions favorisent également une bonne santé physique et une meilleure productivité. 
   

Se concentrer sur les priorités des citoyens, et améliorer les indicateurs existants ou en développer de nouveaux capables de mesurer le bien-être et le progrès, voici la direction à suivre pour atteindre des vies meilleures, aujourd’hui et demain. 

Cet article a d'abord été publié dans le ProgBlog (accessible ici)