D’après les estimations de l’Organisation Mondiale de la
Santé, chaque minute 8 enfants de moins de
5 ans meurent en Afrique subsaharienne. Un tiers de ces décès est dû à la malnutrition
qui, dans bien des cas, s’ajoute à d’autres maladies (SIDA, maladies hydriques,
paludisme…) pour réduire les chances de survie de ces enfants.
L’insécurité alimentaire constitue une épée de Damoclès au-dessus de la vie de millions d’individus vulnérables. La malnutrition est responsable de manière directe et indirecte de la mort de 3.5 millions d’enfants chaque année en Afrique et représente au moins 35% de l’incidence de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans. L’Afrique subsaharienne a le plus haut taux d’insuffisance pondérale à la naissance, taux qui varie de 7 à 42% selon les États comme le montre, ce document de l’OMS. De même, l’allaitement exclusif est peu développé, ce qui, conjugué aux aliments complémentaires inadéquats met à risque la vie des enfants en bas âge.
Malgré sa variation selon les États, la malnutrition est un
met à risque la santé et la survie des enfants dans la plupart des pays
africains. Plusieurs défaillances structurelles, comme l’insuffisance
financière, matérielle et humaine, managériale et la corruption entravent la disparition
de ce fléau. La disposition de budgets sur la santé infantile est loin d’être
assez soutenue pour atteindre toutes les communautés à des prix accessibles.
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